Auteur/autrice : aimee

Mobilisation pour la survie de Culture Enjeu

Un média pour défendre la culture et celles et ceux qui la fonten danger

Depuis 17 ans, le magazine CULTURE ENJEU s’engage pour du journalisme culturel de qualité en Suisse-romande. Cette revue parle des conditions de vie et de travail des artistes et des moyens de financement mis à la disposition de la culture romande, pas seulement des œuvres, et donne la parole à celles et ceux qui la font. En proie aux crises multiples qui touchent tant la presse écrite que la culture sous l’ombre du COVID-19, CULTURE ENJEU a subi une énorme baisse du soutien financier ces deux dernières années. A tel point que l’avenir du projet n’est plus garanti. 

Pourtant, jamais on n’a eu autant besoin de CULTURE ENJEU, au moment où les milieux culturels doivent faire entendre leur voix et où il est plus nécessaire que jamais d’avoir un moyen de la faire porter.

Cette revue n’est pas que la nôtre, elle est la vôtre!

Elle ne demande qu’à correspondre encore mieux aux besoins des acteur·es culturel·les de ce pays et de ceux qui prennent du sens et du plaisir à leurs œuvres.

Venez nous rejoindre et échanger sur l’avenir de CULTURE ENJEU le:

lundi 15 novembre 18h

Lieu : ARSENIC, Centre d’art scénique contemporain, Rue de Genève 57, CH-1004 Lausanne

Nous vous exposerons les grandes lignes du projet éditorial et les mesures mises en place pour garantir que nos voix puissent continuer être portées haut et fort.

N’hésitez pas à relayer ce message et à nous faire part de votre participation en quelques clics :

https://www.survio.com/survey/d/H8W7L4E1T3Q8B3O2K

Application de la loi fédérale sur les jeux d’argent (LVLJAr)

Un quart du bénéfice net des loteries et paris sportifs résiduel revenant au Canton de Vaud pourra être attribué directement par le Conseil d’État plutôt qu’en passant par les traditionnelles commissions de répartition, malgré les protestations des milieux culturels vaudois, soutenues par le comité de l’association CULTURE ENJEU et relayées dans nos pages (CF. CEJ #67). Lot de consolation : c’est 5% de moins que l’envisageait au départ le projet de loi, et Le Conseil d’État s’est tout de même donné quelques limites, réservant notamment 25% au moins de ce montant à la culture

Publication: Tête-à-tête, 30 portraits croisés d’artistes de bande dessinée suisses

Inauguré lors du dernier festival Delémont BD, la SCAA (Swiss Comics Artists Association) publie un premier ouvrage collectif pour rencontrer la bande dessinée helvétique contemporaine en tête à tête et aborder des questions liées au statut de l’artiste, la rémunération, l’édition, la patrimonialisation. Art inventé en Suisse, la BD n’est que très peu soutenue, hormis des initiatives régionales et un engagement récent de Pro Helvetia. Cette première publication entend mettre en lumière la création contemporaine helvétique et revendiquer une reconnaissance nationale.

Plus d’information sur la publication et les activités de la SCAA


Médias: nouveau fonds pour l’enquête et le reportage

Neuf organisations ont lancé « Le Pacte », un fonds doté de 225’000 francs pour soutenir des projets d’investigation et de reportage journalistiques. Les professionnels des médias peuvent soumettre leurs projets jusqu’au 30 juin.

Chaque région linguistique recevra une part selon une clé de répartition fédérale. D’autres appels à projets seront lancés cette année avec, à chaque fois, un budget d’au moins 50’000 francs, a annoncé Le Pacte jeudi dans un communiqué.

Cette nouvelle structure espère pouvoir monter en puissance financièrement dès 2022. Les appels à projet s’adressent principalement aux journalistes indépendants et ceux travaillant au sein de rédactions disposant de peu de moyens, de tous types de médias. Ils sont financés par des fonds publics et privés provenant de fondations et de sociétés de droits d’auteur, comme ProLitteris, Suissimage, la Société suisse des auteurs ou la ville de Genève. Les donateurs n’ont aucune influence sur l’attribution des financements.

A terme, les initiateurs du projet espèrent également obtenir des soutiens de la Confédération, des cantons ou de certaines communes. En Europe, une vingtaine de pays ont déjà mis en place des structures indépendantes de soutien à l’enquête. Rien d’une telle ampleur n’existait jusqu’ici en Suisse

Un manque chronique de moyens

Cette alliance a été fondée en novembre 2020 par des associations professionnelles, des syndicats et des réseaux de journalistes, dont le think tank romand Nouvelle Presse, l’association Médias pour tous, Media Forti et l’Association des éditeurs Médias Avenir.

Elle est née de plusieurs constats: « le manque chronique de moyens accordés au journalisme d’investigation et de reportage, ce qui représente un problème pour le bon fonctionnement de notre démocratie », explique Le Pacte. L’alliance estime qu’il manquait un mécanisme concret d’aide pour ces deux genres journalistiques, « pourtant d’utilité publique ».

md/kkub avec ats

reprise article RTS

Votations: La Cité de la musique, désaccords en terres genevoises

Le 13 juin prochain, la population genevoise sera appelée aux urnes pour dire si elle accepte ou non la construction de la Cité de la musique. Un projet qui divise, autant les milieux culturels que les partis politiques sur des questions de citoyenneté et de politique culturelle. Pour sa rubrique recto / verso, Culture Enjeu donne la parole à deux acteurs pour défendre leur opinion.

En attendant la réouverture, #JeSoutiensLeCinéma!

En attendant la réouverture des salles, le distributeur suisse Cineworx lance une action de soutien en proposant d’acheter des billets dès maintenant en prévente. Plusieurs films du catalogue sont à choix, il suffit de choisir le ou lesquels nous donnent déjà envie de retourner au cinéma!

Plus d’infos sur le site de cineworx

CULTURE ENJEU cherche un·e secrétaire général·e

L’association CULTURE ENJEU cherche un·e :

SECRÉTAIRE GENERAL·E

à 20% annualisé

POSITION DANS L’ORGANIGRAME

Le·la secrétaire général·e est engagé·e par le comité de l’association et répond devant lui de la bonne tenue du budget et des ressources humaines. Pour la gestion courante, le·la secrétaire général·e en réfère au comité qui supervise et encadre son travail. Il·elle collabore étroitement avec la rédaction en chef.

TÂCHES ET RESPONSABILITÉS

ADMINISTRATION

  • Développement de la stratégie de financement en collaboration avec le comité
  • Recherche de fonds
  • Gestion des ressources humaines (contrats, fiches de salaires, AVS, LPP, LAA, certificats de salaire)
  • Secrétariat et gestion des relations et des ressources administratives
  • Gestion de la base de données et du matériel administratif
  • Gestion de la comptabilité et du budget
  • Gestion des abonnements et de la facturation
  • Préparation des listes d’envoi pour la distribution des magazines
  • Gestion du stock des archives du magazine

ASSOCIATION

  • Organisation des Assemblées Générales
  • Organisation de la vérification des comptes pour l’AG
  • Gestion des listes de membres et de la facturation des cotisations
  • Communication aux membres
  • Participation à certaines séances du comité

Contrat : à durée indéterminée

Rémunération : à discuter en entretien

Lieu de travail contractuel : Lausanne

L’association n’ayant pas de bureau fixe, le lieu de travail effectif est libre.

Entrée en fonction :  au 15 mai 2021 ou à convenir

PROFIL SOUHAITÉ

  • Autonomie, proactivité, flexibilité (séances possibles le soir, événements, etc.), rigueur
  • Expérience administrative (comptabilité, salaires)
  • Expérience dans la recherche de fonds et la gestion budgétaire
  • Bonne connaissance du fonctionnement associatif
  • Bonne connaissance du milieu culturel, et de la politique culturelle
  • Expérience souhaitée dans la production de publications
  • Expérience dans la recherche d’annonceurs est un atout
  • Bonne compréhension de l’allemand est un atout

Postulations comprenant un CV et une lettre de motivation à transmettre en PDF à rh@cultureenjeu.ch.

Délai : 8 mars 2021

Télécharger l’annonce en format PDF:

Un quart des acteurs·trices et entreprises culturelles romandes est dans une situation financière grave

C’est ce que révèle un sondage mené par la Task Force Culture Romande. On savait le secteur culturel durement touché par la crise sanitaire. Pour la première fois, des chiffres révèlent l’ampleur des dégâts causés par les fermetures malgré les mesures de soutien, ainsi que les fortes disparités dans l’écosystème très diversifié de la culture. La Task Force Culture Romande propose quatre solutions concrètes pour améliorer la protection de l’ensemble des maillons de la chaîne pour traverser les mois qui restent, et garantir une relance qui ne laisse personne sur le carreau.

Malgré les aides, la situation est grave

Malgré la mise en place rapide de dispositifs de soutien pour la culture, la situation reste très difficile sur le terrain. C’est ce que confirme le sondage réalisé par la Task Force Culture Romande auprès de 513 personnes et près de 270 entreprises du secteur culturel romand (associations, institutions, etc), entre mi-décembre 2020 et fin-janvier 2021.

Les chiffres sont alarmants puisque plus d’un quart des entreprises sont dans une situation grave ou catastrophique et près de la moitié des acteurs·trices culturel·le·s disent vivre une situation financière difficile. En outre, 43% d’entre elles·eux craignent de devoir quitter leur profession pour des raisons financières. C’est donc à une possible disparition d’une grande partie du secteur culturel romand que nous assistons. 

Des aides octroyées, mais mal adaptées

Les chiffres détaillés qui ressortent du sondage permettent d’analyser les raisons de ce constat inquiétant et d’identifier les lacunes dans les mesures mises en place. Plusieurs raisons émergent :

Le plafonnement des aides et des indemnités à 80% dans un secteur où les réserves sont rares. Près d’un an après le début des fermetures, un quart des entreprises indiquent ne pas avoir trouvé de solutions à ce jour.

La complexité bureaucratique des démarches et la lenteur de leur traitement. Dans la plupart des cas il a fallu entre deux et quatre mois pour obtenir une décision, puis un nouveau délai pour toucher l’indemnisation.

Une protection sociale inégale pré-existante entre les indépendant·es et les salarié·es qui a contribué à ce que les indépendant·es soient particulièrement touchés par cette crise.

Quatre solutions pour aller vers le mieux

Ces constats ne font que renforcer la demande des milieux culturels : il faut impérativement simplifier les processus d’indemnisation et les rendre plus rapides.

La Task Force Culture Romande demande donc :

1. Dans l’immédiat, un soutien à toute proposition qui vise à mettre sur pied une aide rapide et non bureaucratique sous forme d’indemnités forfaitaires, afin de soutenir les artistes et acteur·es culturels et leur permettre de traverser plus dignement la crise Covid, notamment la proposition Roduit visant à permettre l’accès à l’aide en cas de rigueur pour les indépendant·e·s, et la proposition Dandrès visant à prolonger le délai-cadre pour les intermittent·e·s.

2. Que la Confédération permette aux cantons d’indemniser au-delà de 80% des pertes.

3. La fin des inégalités de traitements désormais criantes : un plan de réouverture des lieux culturels, concerté entre Confédérations et cantons, doit être mis en place d’urgence si on veut éviter un dépérissement irrémédiable de la culture romande. Sans ces perspectives, il n’y aura pas d’engagements – et il ne servira alors à rien d’instaurer des mesures de compensation pour des annulations d’événements qui n’auront jamais eu lieu.

4. Enfin mettre en œuvre de l’article 114 al.2 let c de la Constitution : « les personnes exerçant une activité indépendante peuvent s’assurer à titre facultatif » à l’assurance chômage.

Les résultats détaillés

Les questions du sondage « Entreprises culturelles »

Les questions du sondage « Acteurs·trices culturel·le·s »

Quelques indications méthodologiques


La Task Force Culture Romande est un regroupement de faîtières et d’associations professionnelles réunies autour de la défense commune de la culture. Elle comprend les associations suivantes :

artos – association romande technique organisation spectacles

AROPA – Association Romande de la Production Audiovisuelle

FARS – Fédération Romande des Arts de la Rue

FCMA – Fondation pour la Chanson et les Musiques Actuelles

PETZI – Association faîtière suisse des clubs et festivals de musiques actuelles

SONART – Association Suisse de Musique

SSA – Société Suisse des Auteurs

SSRS – Syndicat Suisse-romand du Spectacle

t. – Professionnel·le·s du Spectacle Suisse

AROPA – Association Romande de la Production Audiovisuelle

www.taskforcecultureromande.ch

Collection «Lockdown» by Swiss filmmakers, saison 2

Deuxième vague oblige et privé.e.s de voir leurs réalisations diffusées en salles, les cinéastes suisses se rallient une nouvelle fois et proposent une collection de courts-métrages à voir sur Play Suisse.

Initiée par le réalisateur et producteur Frédéric Gonseth (président de l’association Culture Enjeu), la collection «Lockdown» by Swiss filmmakers rassemblent 25 cinéastes qui proposent leur vision du « monde d’après » à travers le documentaire ou la comédie.

Article du 24 Heures par Cécile Lecoultre à lire ici

Rencontre avec Nadine Richon

UN GARÇON RENCONTRE UNE FILLE  un roman de Nadine Richon
 

Avec son troisième roman Un garçon rencontre une fille,  Nadine Richon emporte les lecteurs dans une histoire d’amour intrigante, une rencontre différée entre un garçon tourmenté et une athlète qui vole de succès en succès. L’un et l’autre prisonniers d’une forme d’ultramoderne solitude, Kamel et Sophie se frôlent dangereusement, s’aiment sans se connaître, s’inscrivent dans l’actualité du monde entre Paris et Alger. 

À Paris, Sophie court avec succès sur les pistes d’athlétisme alors que Kamel se cherche, entre des études hachées et un héritage franco-algérien tourmenté. Ils vont se trouver, se perdre puis, peut-être, se retrouver. C’est un récit enjoué, porté par une jeune femme qui saute les haies et un jeune homme qui se cherche entre passé fantasmé et délires présents dans une période chaotique de sa vie. Le livre progresse vers un dénouement incertain, au fil des événements personnels et collectifs où ils sont plongés, au gré de leurs rêves amoureux aussi ; il avance vers ce moment sans cesse repoussé qui pourrait nous faire dire que là oui, enfin, un garçon rencontre une fille…

Autour de Kamel et de Sophie d’autres personnages jouent leur partition : les parents de Kamel, un couple féminin proche de Sophie, l’une juive athée et l’autre protestante, des musulmans laïques et quelques fanatiques entre la France et l’Algérie en ébullition démocratique. Ce conte d’aujourd’hui apporte sa petite contribution à la défense de la liberté de conscience et de la planète qui a bien d’autres soucis à se faire que de savoir qui la dirige depuis un hypothétique ailleurs. 

Le roman UN GARÇON RENCONTRE UNE FILLE de Nadine Richon a été sélectionné pour le Prix des Lecteurs de la Ville de Lausanne qui récompense chaque année un roman écrit par un.e auteur.e suisse romand.e. 

Une rencontre avec Nadine Richon, animée par Isabelle Falconnier, aura lieu en huit-clos au Lausanne Palace samedi 9 janvier 2021 à 11H00. Le public pourra suivre la rencontre en direct ici


Le roman est actuellement disponible en librairie.  


Biographie

Née au Brésil en 1960, Nadine Richon a étudié la sociologie à l’Université de Lausanne. Journaliste et spécialiste en communication, elle a travaillé notamment à 24Heures, au Temps, à L’Illustré et Femina. Elle est rédactrice au Service de communication de l’Université de Lausanne. 

Son premier roman Crois-moi, je mens (Bernard Campiche Éditeur) a été suivi par Laisse tomber les anges (id.). Un garçon rencontre une fille (id.) est son troisième roman.