Merci la TSR, Merci la SSR !
La TSR reste le producteur incontournable du cinéma suisse romand. Sans elle, le cinéma suisse n’existerait peut-être pas.
Il suffit de se rappeler « Le Groupe 5 » pour constater cette évidence. Les cinéastes Lagrange, Soutter, Tanner, Goretta et Roy ont débuté à la TSR par des documentaires. Forts de cette expérience, ils ont sollicité une aide pour passer à la fiction. Berne n’était alors que pourvoyeur de modiques sommes d’argent uniquement consacrées aux films documentaires. Il a fallu toute l’énergie et la ténacité des réalisateurs du « Groupe 5 », encore une fois aidés à la base par des fonds de la TSR, pour que Berne admette que l’on pouvait joindre le documentaire à la fiction.
Aujourd’hui, et sans citer tous les cinéastes suisses qui prolongent les qualités de leurs prédécesseurs, il est évident que, sans une télévision nationale avec ses antennes régionales comme pivot financier et diffuseur de presque toutes les productions cinématographiques suisses, le cinéma helvétique se réduirait à peau de chagrin. C’est pourquoi, il est indispensable de défendre une redevance. Non à une initiative NO BILLAG, démagogique et inconsciente des dégâts qu’elle provoquerait.
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